Le SNES-FSU a appris que des épreuves du baccalauréat se tiendraient dans des établissements privés confessionnels au mépris du principe de laïcité !
Communiqué du SNES-FSU, du SNEP-FSU, du SNETAP-FSU et de la FSU des Pays de la Loire
Un courrier intersyndical, à l’initiative du SNES-FSU, dénonçant la tenue de ces épreuves dans des établissements privés confessionnels a été envoyé au Recteur.
Une audience sur l’organisation des examens s’est tenue, à la demande du SNES-FSU et de SNFOLC, le jeudi 10 juin. La question du déroulement de ces épreuves dans les établissements privés confessionnels a été posée.
Réponse du Secrétaire Général : ce dernier s’est dit étonné de notre « posture très affirmée ». Il a exclu une remise en cause de l’organisation mise en place : « ce serait techniquement impossible et dangereux et mettrait le service de la DEC en grande difficulté. »
Le recours aux établissements privés pour le déroulement des épreuves tient, selon le Secrétaire Général, au besoin important d’espace pour la tenue des oraux. La réforme du lycée comportant plus d’oraux, il faudrait plus de place que lors des sessions d’ « avant-réforme ». L’Académie de Nantes n’est pas la seule à avoir recours aux établissements privés pour l’organisation des épreuves du baccalauréat.
Sur les modalités mises en œuvre pour le respect de la laïcité, il a indiqué qu’un rappel à l’ensemble des centres d’examen (fiche 20 du Vademecum de la laïcité) avait été fait. Pour le rectorat, « les conditions sont réunies pour que les choses se passent dans une parfaite neutralité. »
Obligation de recours aux établissements privés ? Rappelons que seules deux épreuves terminales doivent être organisées et qu’avant la réforme du baccalauréat, les épreuves terminales écrites étaient plus nombreuses et nécessitaient tout autant de place !
Le Recteur a adressé une réponse aux organisations signataires du courrier dans laquelle il indique ne pas revenir sur sa décision.
Réponse du Recteur
Le SNES-FSU de Nantes appelle les personnels à se mettre en grève le 17 juin pour dénoncer cette mesure.